Bonjour,
J’ai le plaisir de vous convier au prochain concert de l'”Ensemble Fractales“, qui jouera notamment ma pièce “Par…chemins” pour clarinette, violon, et violoncelle.
2. Licorne et taureaux
3. D’ombres et de signes
4. La vache noire
5. Traversée de cerfs .
Le projet d’écrire une oeuvre inspirée par la grotte de Lascaux s’est imposé à moi lors de ma visite de l’exposition lui étant consacrée au musée du cinquantenaire de Bruxelles. Des objets datant d’il y a 18.000 ans, une visite virtuelle en 3D, des parois très fidèlement reconstituées à l’aide des technologies les plus modernes, des peintures réalisées avec les techniques graphiques de l’époque nous plongent dans un univers étrange et fascinant.
“Lascaux” sera créée par Jean-Pierre Delens et moi-même à la Maison de la musique, rue Edgard Sohie, 33 à Hoielaart les 9, 17 et 31 mai. Infos Evoquer musicalement les peintures rupestres du point de vue de la seule atmosphère qui s’en dégage n’a pas été ma préoccupation première. Même si je fus subjugué par le raffinement des dessins, la beauté des teintes et le mystère de ce lieu extraordinaire, je fus surtout intrigué par la manière dont sont agencés les nombreux animaux représentés. La disposition des éléments ne semble en effet obéir de prime abord à aucune logique. Certaines figures sont immédiatement identifiables à l’avant plan mais l’on devine, parfois difficilement, la présence d’autres créatures masquées par les premières, un peu à la manière d’un palimpseste. Pourquoi?
Une réponse plausible est la thèse de Chantal Jègues-Wolkiewiez, anthropologue et ethnoastronome, selon laquelle les animaux seraient peints conformément aux emplacements des constellations. Celles-ci bougeant au fil des saisons, des superpositions se produisent. Pour un compositeur, l’énigme est source de questionnement en soi, mais aussi par rapport aux éléments présents dans mes propres compositions. C’est principalement cet aspect de masquage et d’interpénétration des éléments qui a donné naissance à mes pièces.
La première, « Echos des profondeurs » sorte d’introduction, évoque la réminiscence, la résonance. Ecrite en jeux d’échos entre les deux pianos, elle part d’un « objet trouvé »: une gamme de ré majeur montante tirée de la sonate pour deux pianos de Mozart et son imitation partielle, mais ce n’est qu’une fausse piste: sous un autre angle, la gamme perd son aspect tonal, son identité évidente pour retourner à une pureté sonore originelle qui va être déclinée au fil des questions-réponses: l’imitation mesurée devient écho qui évolue, se ramifie, se dissout, nous fait pénétrer dans la caverne.
« Licorne et taureaux » fait référence à la première salle. La force du geste d’entrée, avec les attaques martelées au premier piano et ses rebonds au second est une déclinaison de couleurs étranges dont les résonances seront de plus en plus amplifiées et mélangées au cours de la pièce.
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« D’ombres et de signes » est une vision très statique, méditative. Elle fait référence au « panneau de l’empreinte », dont les dessins diffus sont autant indistincts que mystérieux. Les accords extrêmement lents enveloppent de plaintifs chants lointains, tels des âmes perdues dans le monde chamanique des esprits. De nombreux plans différents de croisent ou se superposent, à l’instar du relief, de la texture des parois elles-mêmes et les motifs qui les épousent parfaitement.
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« La vache noire » est une pièce basée entièrement surle jeu des superpositions: certaines harmonies n’apparaissent distinctement qu’après l’extinction de la résonances des précédentes, attaquées de façon brute, triviale. Il faut tendre l’oreille pour percevoir ce qui est caché.
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La « Traversée de cerfs » nous plonge dans l’élégante fresque représentant cinq têtes de cervidés semblant traverser une rivière imaginaire. Raffinement des traits irréguliers, harmonies et sous-harmonies de fond, traversées de couleurs changeantes sur fond d’accords-matière pierreuse sont les éléments les plus prépondérants pour l’analyste. Une sixième pièce est en préparation.
Bonjour,
Vous êtes conviés les vendredi 27 et samedi 28 février 2015 au week-end de la musique contemporaine. Le vendredi (20h) sera consacré au piano avec 60 créations d’ 1 minute. Ce sera notamment l’occasion d’entendre deux de mes “Aphorismes”. Le samedi (15h) sera dédié au quatuor à cordes.
Espace Toots, Rue Stuckens, 125, 1140 Evere. Infos et réservations: 02/2411583 http://www.lentrela.be/Week-end-de-Musique-Contemporaine info@lentrela.be
Au plaisir de vous y rencontrer!
Bonjour, j’ai le plaisir de vous convier au concert des professeurs de l’Académie de Wavre.
Au sein d’un menu très riche et varié, je serai au piano, en duo avec Anne-Catherine Gosselé, flûte à bec, avec Emmanuel Suys, clarinette, et en solo dans une improvisation sur un film d’animation.
Bienvenue à toutes et tous!
Programme:
Partie I
Improvisation “action sound painting” sur le choral “Jesu meine freude”.
Variations sur “Jesu meine Freude”, chorals des cantates BWV 64 et BWV 87.
Prélude et choral “Jesu meine Freude” (KWV 110) de Johann Ludwig Krebs, élève de J.S.Bach
Fantasia super, “Jesu meine Freude” BWV 713
Motet “Jesu meine Freude” BWV 227
Partie II
Choral “Komm Susser Tod”, BWV 478, arrangé par K. Nystedt
Grande fugue en sol mineur BWV 578
Invention à trois voix BWV 797
Fugue en ré mineur, 1er cahier du Clavier bien tempéré
Badinerie, BWV 1067
Choral “Es ist genug” BWV 60